Adhérente de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) depuis plus de vingt ans, c’est au moment où Catherine Daquin a cessé son activité de psychothérapeute, il y a neuf ans, qu’elle s’est engagée plus avant, tout d’abord en devenant déléguée pour le Gard puis, depuis 2021, en acceptant l’invitation de Jonathan Denis à se joindre au conseil d’administration qu’il formait pour de nouvelles élections. Sa fonction fut alors la prise en charge d’un Comité Culturel qui n’existait pas encore.

C’est dans ces circonstances qu’Enya Baroux lui a soumis le scénario de son film « On ira » durant son écriture, pour recevoir un avis de militante et souhaiter qu’elle s’occupe de la promotion du film auprès des presque quatre-vingt-deux mille adhérents et sur notre newsletter qui est distribuée à environ trois cents mille lecteurs. Selon elle, l’Art sous toutes ses formes peut faire réagir et provoquer une prise de conscience.

Qu’est-ce que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité ?

C’est une Association française qui prône depuis 1980 « le droit pour chacun d’avoir une fin de vie conforme à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté ».  En pratique l’ADMD entend obtenir en France le vote d’une loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté, ainsi que l’accès universel aux soins palliatifs. Une loi qui serait calquée sur celle qui existe déjà en Belgique depuis 2002.

92% des français (Ifop – mai 2024) et 74% des médecins (Ifop – avril 2025) partagent cette volonté de respect des consciences pour les patients comme pour les soignants.