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Serge TISSERON

 

 

Serge Tisseron est né à Valence le 8 mars 1948. Il est psychiatre, Membre de l’Académie des technologies et du Conseil national du numérique (CNNUM), docteur en psychologie habilité à diriger des recherches (HDR) en Sciences Humaines cliniques, Membre du Conseil Scientifique du Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS, EAD N°3522, Université Paris Cité).

 

Il a publié une quarantaine d’essais personnels, une quinzaine d’ouvrages en collaboration, réalisé sept directions d’ouvrages collectifs, sept directions de numéros de revue, une vingtaine de préfaces d’ouvrages d’autres auteurs, une quinzaine de contributions à des manuels et encyclopédies, 80 contributions à des ouvrages collectifs, plus de 200 articles personnels. Ses livres sont traduits dans une douzaine de langues.

 

Plus de la moitié de ses contributions portent sur nos relations aux objets technologiques, notamment ceux dont l’interface utilise un écran.

 

Ses livres ont reçu plusieurs prix en France et il a reçu en 2013 à Washington un Award du Family Online Safety Institute pour l’ensemble de ses travaux sur les jeunes et Internet. Il a été co rédacteur de l’avis de l’Académie des sciences « L’Enfant et les écrans » (2013).

 

Un film de 45 minutes, combinant images animées et prises de vues réelles, lui a été consacré à l’occasion de l’hommage que lui a rendu la Bibliothèque nationale de France le 30 novembre 2019 : Tisseron en quête de Serge. L’intégralité de ses archives est consultable à la BnF.

Biographie

 

 

 

Après un baccalauréat en section philosophie, il a préparé l’Ecole Normale Supérieure en section littéraire au lycée du Parc à Lyon. C’est là qu’il a découvert les poètes surréalistes et leur fascination pour les dérèglements de l’esprit, et qu’il a décidé de devenir médecin psychiatre.

 

Il a réalisé en 1975 la première thèse réalisée sous la forme d’une bande dessinée consacrée à l’histoire de la psychiatrie (Université Grange Blanche Lyon II) afin de montrer que les images sont une forme de symbolisation du monde à part entière différente du langage parlé/écrit

 

Il a été praticien hospitalier de 1978 à 1997, et a fondé au début des années 1990 une unité mobile de soins palliatifs (Hôpital de Villeneuve Saint Georges) dont il a assuré la direction pendant cinq ans, puis a enseigné la psychologie à l’Université Paris VII.

 

Il a découvert un secret dans la famille de Hergé à partir de la seule étude des albums de Tintin plusieurs années avant que la biographie de cet auteur ne soit connue et ce secret confirmé (Tintin chez le psychanalyste, 1985). Il a ensuite publié le premier ouvrage français entièrement consacré à la honte (La Honte, psychanalyse d’un lien social, 1992) et a été l’un des premiers à analyser les effets pathogènes des secrets de famille (Secrets de famille, mode d’emploi, 1996).

 

Ses recherches portent sur trois domaines : les secrets liés aux traumatismes et leurs répercussions sur plusieurs générations ; les relations que nous établissons avec les diverses formes d’images ; et enfin la façon dont les nouvelles technologies bouleversent notre rapport aux autres, à nous même, au temps, à l’espace et à la connaissance. Il a été l’initiateur en France des travaux sur les secrets de famille et a notamment posé les bases d‘une théorie de la réception des images qui fait une grande place au corps (Psychanalyse de l’image, des premiers traits au virtuel, en 1995). Il a successivement interrogé les relations spécifiques que nous établissons avec la bande dessinée, la photographie, la télévision et le cinéma, puis les écrans d’ordinateur, notamment dans les pratiques de jeux vidéo et réseaux sociaux. Il travaille maintenant sur les relations que nous entretenons avec les mondes numériques immersifs interactifs et les robots.

 

Il a passé son habilitation à diriger des thèses (HDR) en 1998, sous le titre : Conditions, figuration et transmission des opérations psychiques.

 

Il a proposé le mot extimité dès 2001 pour rendre compte du processus par lequel nous montrons de facettes de notre intimité pour les valoriser (L’intimité surexposée, Aout 2001).

Il a lancé, de 1997 à 2000, une étude sur les conséquences des images violentes sur les enfants de 11 à 13 ans, soutenue par les Ministères de la Culture, de la Famille et de l’Education Nationale (Enfants sous influence, les écrans rendent-ils les jeunes violents ? 2000)

 

Lui-même photographe, il a été à l’origine de la restauration et de l’exposition des photographies du psychiatre Gaétan Gatian de Clérambault (Centre Pompidou, 1989). Il a également été commissaire de l’exposition rétrospective « Flous et modernité : une rêverie du devenir » à l’occasion du trentième anniversaire des Rencontres Internationales de la Photographie à Arles (1999).

 

Enfin, Serge Tisseron est dessinateur de bandes dessinées et d’ouvrages pour enfants.

 

 

 

 

Distinctions

 

2015. Elu membre de l’Académie des technologies.

 

2013 : Award décerné à Washington par la Family Online Safety Institute (FOSI) « for outstanding achievement » en reconnaissance de ses travaux sur les jeunes, les familles et Internet, et notamment pour la règle « 3-6-9-12 » et le site memoiredescatastrophes.org

 

2003 : Prix Stassart de l’Académie des Sciences morales et politiques.

 

2002 : Prix du Livre de Télévision pour son ouvrage L’intimité surexposée, Paris, Ramsay, 2001.

 

1975 : Lauréat de la Faculté de médecine de Lyon

 

Psychiatre

docteur en psychologie

invité d'honneur

 

Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse

6 avenue du Maine - 75015 Paris - France

Tel : +33 (0)1 44 05 95 50

contact@ff2p.fr - www.ff2p.fr

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